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 1. Connaître et maîtriser son véhicule

Noté sur 8 points maximum, ce premier aspect fondamental consiste à s’assurer que l’apprenant connaît parfaitement son véhicule et sait l'utiliser de manière optimale en toute sécurité. Ce critère est découpé comme suit :

• Savoir s'installer et assurer la sécurité à bord (2 points) : Il est essentiel de s’installer correctement dans le véhicule pour garantir une conduite sécuritaire. Cela comprend le réglage du siège, des rétroviseurs, du volant et l'attention portée à la ceinture de sécurité. L’inspecteur vérifiera que le conducteur effectue ces ajustements avant de démarrer. En principe, pas de difficulté car l’installation au poste de conduite a été vue et revue avec votre moniteur auto-école ;) !

• Effectuer des vérifications du véhicule (3 points) : Avant de prendre la route, un conducteur responsable réalise des vérifications intérieures extérieures simples (état des pneus, niveaux d’huile et d’eau, etc.). Cela démontre que le candidat prend soin de son véhicule et en assure la sécurité.

• Connaître et utiliser les commandes du véhicule (3 points) : La maîtrise des commandes du véhicule (clignotants, feux, régulateur de vitesse, etc.) est primordiale. Le candidat doit savoir manipuler ces commandes avec aisance et réactivité, sans distraction.

 2. Appréhender la route

Cette catégorie représente 9 points sur la grille de notation. Elle mesure la capacité du jeune conducteur à gérer les situations de conduite selon l’environnement et les règles de circulation, tout en adaptant son comportement. Les critères d’évaluation sont les suivants :

• Prendre l'information (3 points) : L’inspecteur évalue la capacité du candidat à anticiper et à prendre l'information en temps réel : vérifier les rétroviseurs, observer les panneaux de signalisation et anticiper les comportements des autres usagers de la route.

• Adapter son allure aux circonstances (3 points) : L’apprenti conducteur doit démontrer qu’il sait ajuster sa vitesse selon les conditions de circulation, de météo, ou la configuration de la route. Voici 2 exemples explicites : ralentir dans une zone de travaux ou augmenter la vitesse sur une autoroute dégagée.

• Appliquer la réglementation (3 points) : Le respect du Code de la route est fondamental. Le candidat doit veiller à respecter les limitations de vitesse, les règles de priorité et les feux de signalisation. Une bonne application de la réglementation montre que le futur conducteur est prêt à conduire de manière sûre.

3. Partager la route avec les autres usagers

Pour cette section, la note maximale est également fixée à 9 points. Elle concerne l'évaluation de la capacité à partager la route avec les autres usagers pour garantir une conduite fluide et sécuritaire, notamment dans les zones de forte circulation ou en présence de piétons, de cyclistes et d'autres véhicules. Les critères sont détaillés comme suit :

• Communiquer avec les autres usagers (3 points) : La communication sur la route est essentielle. Cela inclut l’utilisation des rétroviseurs, la bonne gestion des distances de sécurité et l’utilisation des clignotants pour signaler ses actions. Le candidat doit prouver qu’il sait communiquer ses intentions clairement aux autres usagers.

• Partager la chaussée (3 points) : Le conducteur doit savoir partager l’espace public avec les autres usagers : piétons, cyclistes, etc. L’inspecteur observe le bon positionnement sur la chaussée. Il s’assure que le conducteur respecte les autres et prend des décisions sûres lors des manœuvres de dépassement ou en cas d’embouteillage.

• Maintenir les espaces de sécurité (3 points) : Le respect des distances de sécurité est crucial pour éviter les accidents. Le candidat doit maintenir une distance suffisante avec le véhicule qui le précède, en particulier en cas de freinage d’urgence ou de conditions difficiles.

4. Critères de moindre importance

Bien qu’ils aient un poids moindre dans la notation finale, trois autres éléments sont également évalués (5 points au total) :

• Courtoisie au volant (1 point) : Le conducteur doit faire preuve de courtoisie envers les autres usagers de la route. Cela inclut le respect des priorités et une conduite calme et bienveillante. Une attitude agressive ou impolie peut entraîner une déduction de points.

• Conduite économique et respectueuse de l'environnement (1 point) : Bien que ce critère ait un poids moindre, l'inspecteur évalue si le candidat adopte une conduite économe en carburant et respectueuse de l'environnement. Cela signifie avoir une conduite fluide, sans accélérations brusques ni freinages excessifs.

• L’autonomie et la conscience du risque (3 points) : Cet aspect concerne l’analyse et l’adaptation aux situations en conditions réelles de circulation (tels qu’avoir le bon réflexe, réagir rapidement). L’inspecteur jauge la capacité du candidat à assurer, en totale autonomie, une conduite sûre et responsable.

Certaines erreurs sont immédiatement éliminatoires et conduisent à l'échec de l'épreuve. Voici les principales erreurs éliminatoires à éviter si vous voulez réussir l’examen pratique :

• Franchir un feu rouge ou ne pas marquer un stop : Cette erreur grave entraîne une élimination immédiate. L’apprenti jeune conducteur doit toujours marquer un arrêt complet au stop et respecter les feux de signalisation.

• Non-respect des priorités : Ne pas céder le passage lorsqu'il est nécessaire est une faute éliminatoire. L'inspecteur observera attentivement votre capacité à vous intégrer correctement dans la circulation.

• Dépassement dangereux : Si vous effectuez un dépassement dans une zone interdite ou dangereuse (virage, ligne continue, etc.), cela constitue une faute éliminatoire.

• Ne pas contrôler les angles morts : Lors de changements de direction ou de voie, il est crucial de vérifier les angles morts. L'absence de ces contrôles visuels peut entraîner une élimination immédiate. Soyez particulièrement vigilant sur ce point qui fait partie des erreurs courantes !

• Mauvaise gestion d'une situation d'urgence : Si vous réagissez trop lentement ou de manière inappropriée face à une situation imprévue (accident, freinage brusque d'un autre véhicule, etc.), vous risquez également l'élimination.

Pour réussir l'examen pratique, il est primordial de bien se préparer à la grille d'évaluation du permis B. Voici quelques conseils utiles :

1. S'entraîner avec un moniteur d'auto-école : La pratique est essentielle pour améliorer votre conduite. Un enseignant de la conduite diplômé saura vous guider et vous fournir des conseils pédagogiques sur mesure.

2. Réviser le Code de la route : La connaissance des règles de circulation est indispensable. Révisez régulièrement les panneaux de signalisation, les règles de priorité, ainsi que les comportements à adopter en fonction des différentes situations de conduite.

3. Simuler l'examen : Pour vous familiariser avec l'épreuve pratique, faites des simulations dans des conditions réelles. En principe, si vous êtes bien accompagné, votre moniteur devrait vous y préparer de façon optimale.

4. Pratiquez les manœuvres difficiles : Certaines manœuvres comme le créneau, le démarrage en côte ou la conduite en marche arrière peuvent être délicates. Répétez-les jusqu'à ce qu'elles deviennent naturelles.

5. Restez calme et concentré : Il est essentiel de rester calme et concentré le jour J. Une bonne gestion du stress vous permettra de mieux réagir face à l'inspecteur et d'appliquer vos connaissances de manière efficace.

L'épreuve pratique couvre une variété de situations courantes qui peuvent être rencontrées sur la route :

• Prendre un virage à gauche ou à droite : L'inspecteur vérifiera votre capacité à effectuer un virage de manière fluide et sécuritaire. Vous serez jugé sur votre capacité à contrôler vos rétroviseurs, indiquer votre intention aux autres usagers, à vous positionner correctement sur la chaussée et à adapter votre allure.

• Conduire en ville : Vous serez évalué sur votre aptitude à circuler en ville, en gérant la densité du trafic, en respectant la signalisation horizontale et verticale, et en appliquant la bonne distance de sécurité face aux usagers vulnérables (cyclistes, piétons, wheelers).

• Stationnement : Le créneau, le stationnement en bataille ou en épi font partie des manœuvres courantes qui seront examinées. L'inspecteur va observer votre capacité à effectuer ces manœuvres en toute sécurité.